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Camps de rééducation par le travail

Yang Zhe raconte comment et pourquoi il s'est retrouvé dans un camp de travail.

Une journée type dans un camp

Rituel de bienvenue

Malgré son enfermement, Yang Zhe se tient à ses principes.

Le calvaire de Yang Zhe

Devant l'ampleur du phénomène qui ne tarda pas à gagner l'ensemble du pays, le Parti communiste Chinois panique. La sanction tombe: le Falun Gong est interdit le 22 juillet 1999. A cette occasion, Jiang Zemin créée le bureau 610 ou 6-10, soit la date de sa création, pour s'occuper de la "question du falun gong". Dénonciations, espionnage de emails et accusations pleuvent sur les pratiquants du falun gong. La répression chinoise s'abat sur les dizaines de milliers de pratiquants.
Le jour même de nombreux membres, surtout des cadres, sont arrêtés et emprisonnés dans des camps de travaux forcés appelés officiellement "Camps de rééducation par le travail" (Laogai).

Dans des conditions de vie misérables entre 200 et 300 personnes par camps vivent, travaillent et sont torturées tous les jours. 
On estime entre 450,000 et 1 million de pratiquants enfermés sans procès, dans ces camps de travail aujourd'hui. Depuis 1999, plus de 87 000 plaintes pour tortures ont été déposées. A ce jour, les observateurs, ont déterminés 3447 cas de pratiquants du Falun Gong décédés suite aux persécutions policières entre juillet 1999 et novembre 2011. Le nombre reste cependant assez incertain, puisque les informations en Chine sont difficilement consultables. 
 

 

 

Yang Zhe fait parti de ces pratiquants qui ont été persécutés.
Enfermés dans le camp de Shuangaou en 2001 pour avoir dénoncé la mise en scène des immolations place tienan men par le PCC.
Avec pour seule compagnie ses geôliers, des rats et "d'autres bestioles dans sa soupe au choux"  pendant ses deux ans d'emprisonnements, Yang Zhe est sorti très affecté de son camp de travail. Il est resté trois ans alité sans pouvoir marcher. 
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que Yang Zhe est à Paris en exil. Depuis six mois, il parcours l'Europe pour diffuser son histoire et celle que vivent encore aujourd'hui des milliers de personnes. 



 

Yang Zhe ne parlant pas français, l'interview a du etre conduite avec l'aide d'une traductrice.

12 détenus dans une cellule de 8m2   frappés quotidiennement par leurs geôliers, torturés au moindre manquement à "l'usine" , le scandale des prisonniers de ces camps de rééducation par le travail ne cesse de s’épaissir. 
En 2005 un chirurgien israélien fait une découverte : celle des prélèvements d'organes forcés.

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Yang Zhe, le lendemain de sa sortie de prison.

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